LES REGULATIONS INTERNATIONALES RELATIVES A LA PANDEMIE  COVID-19  NOUS OBLIGENT A REPOUSSER LE FORUM DU SAVOIR A UNE DATE ULTÉRIEURE QUI SERA PUBLIÉE EN TEMP OPPORTUN


​Le Rendez-vous du Forum du Savoir est repoussé à une date ultérieure à Kinshasa

Si la société Africaine ne peut assurer la bonne succession des valeurs ou ne peut contrôler les nombreux paramètres  qui définissent cette succession pour la mener à bon port, le développement harmonieux  du continent et ses habitants restera une requête élusive de croissance tant sur le plan économique que social. Cette triste réalité dont l'économiste américain William Easterly a fait mention dans son livre intitulé " The Elusive Quest for Growth"  depuis le début du présent siècle, n'a pas connu de dilution malgré la mondialisation qui bât son plein pendant les deux dernières décennies.


Il revient donc à l'élite intellectuel africain de réfléchir sur cette problématique afin que les générations futures puissent compter sur les bâtisses des celles qui précèdent par un passage coordonné et ragaillardi. 

L'instinct le plus perceptible, quand on parle de la succession est celui de l'acquisition des biens matériels ou des fortunes en nature ou en  espèces. On oublie la passation des idées et des valeurs créatrices de ces biens et fortunes qui devraient loger au coeur même de cette succession ou cette continuité.  Dans beaucoup des nations très développés, les petites et moyennes entreprises constituent la colonne vertébrale de l'économie locale. Les grandes sociétés viennent et partent. Mais les petites entreprises pilotées par  la fierté de la continuité et le genie de génération en générations contribuent de manière constante au développement des économies locales.

Le manque de continuité obligera nos generations futures de réinventer continuellement le schéma de passage vers l'autosuffisance. 

Cette réinvention perpétuelle constitue tout simplement un circle vicieux dans la pauvreté.